Avec le A Galeotta de Corsica Linea, le GPMM sur la voie de la décarbonation
Avec la première traversée entre Corse et continent du A Galeotta, premier navire du groupe équipé au GNL (gaz naturel liquéfié) en avance de 2 ans sur la future norme européenne Seca limitant à 0,1% les émissions de soufre, la compagnie Corsica Linea, forte de 5 navires équipés de traitement de fumées et 3 de connexions électriques, caracole en tête des acteurs maritimes en matière de décarbonation et trace ainsi un chemin d’avenir pour les navires accostant à Marseille.
Lors du Blue Maritime Summit, les compagnies maritimes se sont engagées à respecter des règles bien plus exigeantes que la réglementation nationale et internationale, dont l’utilisation du branchement à quai dès 2025 pour les navires équipés, l’usage du carburant désulfuré à 0,1 % ou de toute autre solution permettant de réduire l’empreinte environnementale des carburants et l’accueil des escales de navires propulsés au GNL. Cet engagement pour la qualité de l’air qui concerne 85 % des escales marseillaises annuelles est historique, unique dans le monde portuaire.
Le GPMM (grand port maritime de Marseille), avec l’OAZIP 2040 (orientation d’aménagement de la zone industrialo-portuaire), travaille à la transformation de son outil pour accueillir de nouveaux opérateurs industriels et portuaires sur les 10 000 ha disponibles et ce, dans le respect des équilibres environnementaux, notamment de décarbonation de la zone et de baisse des impacts sur la population et les espèces.
Simultanément pour accompagner ce mouvement, le projet de reconstitution des capacités ferroviaires de la gare du Canet sur le terminal de Mourepiane, pour lequel l’Upe 13 s’est positionnée favorablement, priorise le fret ferroviaire permettant notamment de retirer plusieurs centaines de camions de la route, producteur de GES (gaz à effet de serre).
« Le GPMM est une chance extraordinaire pour notre territoire. Depuis que l’Upe 13 a porté la réforme des ports en 2009, il ne cesse de se développer. Je suis d’accord avec l’idée qu’il faut désormais accélérer la mutation du GPMM vers l’avenir comme les entreprises le font actuellement. Cette mutation doit être accompagnée. Nous avons enfin une équipe à la gouvernance du GPMM gageons que celle-ci soit à la hauteur des enjeux et de l’urgence qui est celle du GPMM. N’oublions jamais que l’histoire de Marseille s’est toujours bâtie sur la force de son économie maritime. » Philippe Korcia, président de l’Upe 13 .