Réforme des retraites : non aux blocages, oui au dialogue
L’expression d’inquiétude légitime initiée le 5 décembre dernier a malheureusement cédé la place à des blocages inutiles, dangereux, voire mêmes répréhensibles. Les récentes avancées dans les négociations, fruits du dialogue, font clairement apparaitre la posture idéologique d’une petite minorité et mettent en exergue la défense d’intérêts particuliers que d’aucuns pourront qualifier de privilèges.
Il est de notre responsabilité, en tant que syndicat patronal, de porter la voix de tous les employeurs, chefs d’entreprise, entrepreneurs qui entament une troisième semaine consécutive de fragilisation de leur activité.
Comme toujours, les entreprises sont la cible des grévistes qui ne semblent désormais plus hésiter à franchir le pas de la légalité pour manifester leur volonté que rien ne change.
Alors même que certains commerçants sont encore en train de payer leur étalement de charges suite aux gilets jaunes, les voilà accablés du risque de perdre une deuxième saison de fêtes d’affilée. Cette attitude est parfaitement contraire à certaines libertés fondamentales dont évidemment les libertés de circuler et d’entreprendre. Mais est-ce encore audible chez les plus radicaux ? Nous en doutons.
Nous dénonçons spécifiquement les dégradations, les actes de malveillance parfaitement intolérables en plus d’être illégaux et le jusqu’au-boutisme de certains.
Une violence gratuite,
Le saccage des outils de travail, et notamment de boutiques, détruit très directement de l’activité et dans bien des cas de l’emploi. Nous appelons les pouvoirs publics à la plus grande sévérité envers les casseurs qui profitent des cortèges syndicaux pour piller.
Des actes de malveillance dangereux,
Les coupures sauvages d’électricité sont intolérables en plus d’être dangereuses et illégales.
Nous appelons leurs auteurs à cesser ce type d’agissement et les invitons à prendre conscience des risques évidents pour la sécurité publique que cela engendre (arrêt des éclairages, de la signalisation routière, risques sanitaires pour le commerce alimentaire, etc.).
A LIRE