Dégradations du 5 décembre : les commerces marseillais ne méritent pas ça !
Les cortèges syndicaux ont légitimement défilé hier au nom de la liberté de manifester et d’exprimer leur opinion sur le projet de réforme des retraites. Nos commerçants du centre-ville ont tenté de travailler, certains ont préventivement protégé leurs vitrines, ils ne sont responsables en rien du projet de réforme du Gouvernement et pourtant ce sont eux qui en payent encore le prix fort.
Dans le meilleur des cas, ils ont perdu du chiffre d’affaires mais malheureusement certains d’entre eux ont également perdu des vitres, des portes, des vitrines et de la marchandise. Car une fois encore des casseurs ont profité des manifestations pour attaquer nos commerces.
L’Upe 13 déplore ces violences systématiques et appelle les forces de l’ordre, qu’elles soient municipales ou nationales, à mieux protéger l’outil de travail de nos commerçants et par la même occasion l’attractivité de notre centre-ville.
Marie Bagnoli, vice-présidente de l’Upe 13 en charge du commerce, a déclaré : « Si la liberté d’expression est un droit fondamental, celle d’entreprendre ne l’est pas moins. Hier, ce ne sont pas seulement des vitres qui ont été brisées, c’est aussi l’envie d’entreprendre de nos commerçants. Ils ne méritent pas ça ! ».
L’Upe 13 se tient évidemment à la disposition des commerçants et de toutes les entreprises pour les accompagner en cas de besoin dans leurs démarches via sa ligne conseil : 04 88 66 88 66.
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