ETIncelles : dessine-moi une ETI
Lancé le 21 novembre à l’Élysée, le programme ETIncelles est né d’un constat simple : le nombre d’entreprises de taille intermédiaire (ETI)* en France est encore faible en comparaison avec les pays voisins. C’est pour combler ce retard français qu’un cap ambitieux de 500 PME accompagnées d’ici la fin du quinquennat a été fixé.
L’objectif de ce programme est d’accompagner au mieux les PME qui ont le potentiel et la volonté de devenir des ETI en identifiant notamment les freins administratifs à leur croissance pour mieux les lever et dans les meilleurs délais.
À mi-chemin entre les PME et les grands groupes, les ETI qui comptent entre 250 et 4 999 salariés sont un actif stratégique pour la France.
Sur notre territoire, trois PME ont été sélectionnées pour intégrer le dispositif ETIncelles et elles sont adhérentes de l’Upe 13 : Aramine / La Fermière / Mota.
« Ce dispositif va permettre aux belles PME patrimoniales de notre territoire de grandir et attirer dans leur sillage tout un écosystème local. C’est un cercle vertueux qui garantit la production de richesse donc sa redistribution par l’emploi ainsi que la visibilité et l’attractivité de notre territoire.
Je note que trois de nos adhérents vont bénéficier de ce dispositif. C’est pour cela que je tiens à féliciter l’énergie de Geneviève, Marc et Christophe Melkonian tout en ayant une pensée pour les visionnaires Jacques et Angèle Melkonian, fondateurs d’Aramide.
Je tiens à saluer la conviction de Jacques Tarpinian, repreneur de La Fermière, ainsi que son engagement pour une production maitrisée et durable.
Je tiens enfin à remarquer l’exceptionnelle croissance du groupe Mota qui repose désormais sur Stéphane Mota (3e génération) qui a depuis longtemps dépassé les frontières françaises.
Seules les entreprises patrimoniales qui maîtrisent leur capital, leurs valeurs et leurs investissements sont capables de ces exploits. » Philippe Korcia, président de l'Upe 13
*La nouvelle définition de l’entreprise issue du décret n°2008-1354, pris en application de la loi de modernisation de l’économie, dépasse l’approche juridique de l’entreprise au profit d’une approche économique. De plus, le décret définit quatre catégories de taille d’entreprise :
- les microentreprises occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros ;
- les petites et moyennes entreprises (PME) occupent moins de 250 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.;
- les entreprises de taille intermédiaire (ETI) n’appartiennent pas à la catégorie des PME, occupent moins de 5 000 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros ;
- les grandes entreprises sont les entreprises non classées dans les catégories précédentes.