Attaque de l'usine Lafarge : l’Upe 13 condamne l’intolérable
Armés de marteaux, de barres à mine et même de haches, 200 extrémistes « écologistes » ont saccagé, samedi, l’usine Lafarge de la Malle à Bouc-Bel-Air. Des faits d’autant plus choquants que le Noël de l’entreprise réunissait, à quelques mètres de là, 150 enfants et conjoints du personnel.
Cette violente agression a mobilisé toute la communauté entrepreneuriale.
Philippe Korcia, président de l'upe 13, ne cache pas son indignation et sa colère : « Ce n’est pas seulement l’usine de La Malle, mais tous les entrepreneurs qui, avec l’Upe 13, ont été violemment attaqués ce week-end ! Nous sommes tous solidaires et unis face à cet acte intolérable qui relève du terrorisme et non de l’écologie. L’écologie, c’est une chance pour tous, c’est un mouvement positif ; alors qu’ici, nous ne voyons que sectarisme, violence et destruction. Non ! Ce n’est pas de l’écologie, c’est le néant ! Et nous ne pouvons et ne devons pas l’accepter ! L’État doit prendre ses responsabilités pour que jamais plus nous ne voyons cela ! Ne nous y trompons pas, tous les entrepreneurs s’engagent en faveur de l’écologie parce que nous savons que l’écologie ne peut pas se faire sans nous. À l’Upe 13, nous le constatons tous les jours : les entrepreneurs sont en première ligne et nous en sommes fiers. C’était d’ailleurs le cas de l’usine Lafarge de La Malle qui avait investi plusieurs millions d’euros pour optimiser la décarbonation de son activité… avant de se faire attaquer lâchement. Pourquoi ? Par anarchie fanatique, rien de plus. »
Jean-Michel Diaz, président du GMIF, compléte : « Nous condamnons fermement les agissements qui ont eu lieu ce week-end sur le site de Lafarge à Bouc-Bel-Air. De tels comportements sont complètement irresponsables et auraient pu se solder par des conséquences dramatiques. À l’heure où les industriels sont plus que jamais engagés sur les logiques de décarbonation, et investissent massivement sur la transition énergétique, nous sommes convaincus qu’il faut accompagner ces transitions en dialoguant dans un climat apaisé avec toutes les parties prenantes. Nous en appelons à l’État pour que les graves comportements de certains soient sévèrement punis et ne viennent plus mettre en péril la santé des personnes, la sécurité des sites industriels, ainsi que la protection de l’environnement. Nous ne pouvons accepter que de telles agressions viennent nuire à tout ce qui est entrepris sur notre territoire et plus largement en France ! »
Pour Patrick Martin, président délégué du Medef : « Cette archi-violente et totalement irresponsable agression contre un site de production Lafarge France est absolument inadmissible. Est-on encore en démocratie ? Je le crois, encore faut-il faire respecter énergiquement le droit et la volonté du plus grand nombre. Ne laissons pas la France tomber dans l’obscurantisme ! »